L’assurance-vie fait partie des placements les plus intéressants en termes de flexibilité, en plus de proposer une large gamme de solutions pour différents objectifs. Votre épargne est gérée par votre assureur, après analyse de votre profil de risque.
Cependant, si vous recherchez une croissance plus efficace grâce aux rendements composés, vous pouvez demander à supporter vous-même la gestion de vos actifs. Pour cela, vous devez vous munir préalablement de certaines connaissances en ce qui concerne ces derniers pour un choix éclairé et afin de constituer un portefeuille en parfaite concordance avec vos attentes et vos objectifs.
Cet article est un mini-guide sur les actifs à choisir pour dynamiser votre épargne, si vous décidez de bénéficier de la gestion libre de votre assurance-vie.
Maximisez les unités de compte (UC)
Les UC investissent sur les marchés financiers. Ce sont des actions, et leurs rendements sont supérieurs à ceux des fonds en euros (qui sont de 1.8% à 2.2%). Les points forts : vous bénéficiez d’un rendement élevé et par conséquent, de l’effet positif des intérêts composés qui feront croître votre épargne de manière exponentielle.
Attention : les risques sont significatifs, et vous pourrez éventuellement récupérer un capital final inférieur à votre mise si vous rachetez votre contrat à une période où les marchés sont grippés.
Intégrez des fonds indiciels dans votre portefeuille
Les fonds indiciels ou ETF (aussi appelés trackers) sont des bouquets d’actions. Ce qui signifie que vous investissez dans des actions diversifiées et que, par conséquent, vous supportez les risques qui en sont liés. Les avantages de cette option : la diversification permet de mieux sécuriser votre mise, tandis que vous profitez de rendements élevés issus de chaque actif composant le bouquet. En bref, vous profitez alors de la gestion passive en optant pour les fonds indiciels.
Investissez dans des fonds alternatifs
Les fonds alternatifs incluent les fonds immobiliers, tels que les SCPI, les SCI et les OPCI. Ceux-ci investissent dans l’immobilier, dont les risques sont moindres que ceux des actifs financiers. Toujours est-il que vous placez votre argent dans des actions, et que celles-ci peuvent subir également certaines fluctuations, en fonction cette fois non pas du marché boursier mais du marché immobilier. Ce, excepté pour les OPCI qui fonctionnent avec de l’immobilier et des actifs issus en bourse.
Ces placements immobiliers génèrent des dividendes réguliers – qui représentent les loyers provenant de l’exploitation immobilière. Leur versement se fait chaque trimestre ou tous les mois, en fonction de chaque placement. Ce sont des spécialistes en asset management qui se chargent de leur pilotage, tandis que tous les avantages de l’immobilier sont répercutés sur le patrimoine de l’investisseur. C’est le cas des SCPI et des OPCI. En ce qui concerne les SCI, dont le fonctionnement diffère de celui des SCPI et des OPCI, la gestion est prise en main par les associés gérants. Les dividendes générés par ces placements financiers sont directement versés dans l’épargne et deviennent des primes de versement déductibles de votre impôt sur le revenu.
Ci-après quelques informations sur ces placements :
Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) ont un niveau de risque faible. Elles gèrent de l’immobilier, exploité suivant une stratégie de diversification propre à chacune d'entre elles, que ce soit du point de vue typologie ou emplacement géographique.
Les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) ont un niveau de risque modéré à élevé, en fonction des différentes conjonctures. En plus des actifs immobiliers qui composent leur patrimoine, ces placements investissent dans des actions et des obligations boursières, de même que dans des liquidités. D’où les risques plus importants et des variations de rendement à la hausse comme à la baisse.
Quant aux SCI (sociétés civiles immobilières), elles présentent des risques faibles à modérés et reposent uniquement sur de l’immobilier qui est géré en indivision.
